Ville amie des aînés
De manière systémique, les politiques territoriales dans le champ de l’autonomie et du grand âge demeurent très largement orientées vers le traitement curatif de la perte d’autonomie alors qu’il est essentiel d’optimiser les possibilités de bonne santé, de participation et de sécurité afin d’accroître la qualité de vie pendant la vieillesse.
Cet écueil vient en grande partie de la confusion quasi-systématique entre vieillissement et perte d’autonomie (alors qu’en France moins de 10 % des 60 ans ou plus sont dépendants au sens de l’APA), le premier étant finalement peu connu et donc peu pris en compte dans la construction de politiques publiques locales. Or, la prise en compte des aînés et le soutien à leur autonomie demande aux territoires de mener une approche intégrée du vieillissement de la population. Une telle posture implique de traiter différents domaines en transversalité :
- Habitat
- Transports et mobilité
- Espaces extérieurs et bâtiments
- Information et communication
- Lien social et solidarité
- Autonomie, services et soins
- Participation citoyenne et emploi
- Culture et loisirs
La démarche Villes Amies des Aînés® s’articule en trois catégories :
- Une structuration de la gouvernance
- Un état des lieux transversal du territoire
- Un diagnostic participatif